C’est avec courage et détermination que 5 randonneurs emmitouflés se sont lancés dans la bise hivernale depuis les hauteurs de Lieuran-Cabrières. Bien leur en a pris ! Car le soleil a illuminé un parcours majestueux où nous avons pu croiser toutes sortes d’animaux : chevaux, chiens, chèvres, traces de sangliers, que d’animation ! De vallées en collines, nous avons pu admirer d’authentiques anciennes meules de pierre taillées dans la roche, quelques capitelles décapitées aussi... Puis, après avoir traversé le village de Nébian, direction le sentier des mille plantes, afin de parfaire notre connaissance en botanique. On a tout appris par coeur ! Ensuite place à l’exercice physique : nous avons vaillamment gravi plusieurs raidillons jusqu’à l’oppidum avant de redescendre après le pique-nique par un long chemin pierreux périlleux. Mieux vaut garder le pied marin, car comme le dit la légende, pierre qui roule n’amasse pas mousse ! Cette jolie boucle nous a fait aussi passer la Dourbie et ramené gentiment jusqu’au parking. Quelle belle journée riche en activités ! Merci à Gilles et Phil d’avoir proposé ce beau circuit ! O.C
On ne peut pas vraiment dire que le soleil ait illuminé cette première rando de 2025 : il a tout de même fait des efforts, réchauffant même le pique-nique de midi, pris dans un amphithéâtre de verdure jouxtant la Maison du Malpas. La dominante fut cependant grise, ce qui n’a nullement empêché les vingt-cinq participants de profiter joyeusement de cette journée mi-culture, mi-parcours pédestre. Tout a commencé par la visite de l’oppidum celtibère (issu de populations ibères puis celtes) d’Ensérune, au musée flambant neuf empli de richesses archéologiques ; ceci, bien sûr, après les explications méticuleuses de l’historien du groupe, concernant l’occupation du site dès le VIe siècle avant notre ère, que chacun a écouté avec recueillement et dévotion. L’après-midi, les deux vaillants guides ont conduit la troupe pour une boucle autour de l’oppidum, passant par l’ancien étang de Montady (asséché au Moyen Âge) puis le long du canal du Midi, pour lequel fut creusé en 1667 le surprenant tunnel du Malpas dont la légende veut qu’il fût habité par un mystérieux ermite… Point de mystère en revanche pour la fin du parcours, puisque les crêpes délicieuses de Guy et Bruno attendaient les randonneuses et randonneurs ravis. Après les nourritures spirituelles, les nourritures terrestres, et après la crème des guides, la crème de marrons. TR
C’est à la frontière du Gard et de l’Hérault et sous des rafales bien senties que les vingt participants se sont retrouvés : le village de Carnas possède un cimetière très accueillant pour se garer, avec une vue imprenable sur le bois de Paris. Vous allez me dire : tiens, ils admirent la capitale dans ce village ? Que nenni, le Paris dont il est question est ici un dérivé du mot occitan « paret » qui signifie « mur », des restes de murailles antiques et médiévales ayant fait l’objet de fouilles dans ce bois voici plusieurs décennies. B4 efficacement épaulé par son smartphone nous a conduits parmi les chênes verts et les pins d’Alep, et le dieu Eole se faisant de plus en plus présent, nous avons dû nous réfugier dans un bosquet pour pouvoir déjeuner bien abrités. Un passage sur les crêtes nous a même obligés à marcher courbés sous la bise hivernale. Habile en subterfuges et en échappatoires (on dit UNE échappatoire, je l’ignorais !), l’astucieux Guy – lui aussi secondé de son téléphone – a raccourci la fin du parcours pour permettre aux randonneurs bien ventés d’aller retrouver leurs pénates. Merci à B4 et à Guy de nous avoir permis de souffler un peu (enfin, beaucoup) pour cette ultime randonnée de 2024. Bonnes fêtes à tous, et la bise, bien sûr ! TR
Je hais les moustiques ! Ils nous ont harcelés du début à la fin du parcours ! Mais que font donc les associations anti-harcèlement ?!? En juillet -août, on comprendrait, mais en plein décembre… Il faut vous dire que le parcours a été modifié à la dernière minute : des chasseurs ont averti la vingtaine de participants qu’un lâcher de faisans venait d’avoir lieu, et des détonations peu rassurantes nous ont conduits à rebrousser chemin jusqu’aux Saintes-Maries-de-la-Mer, où notre guide William a promptement trouvé une solution de secours. Nous avons donc suivi un paisible sentier entre étangs et Méditerranée, et les seules détonations furent celles des claques que nous nous mettions nous-mêmes pour tuer quelques milliers d’insectes piqueurs. De ce fait, le pique-nique (qui n’a jamais autant mérité son nom, du moins la première moitié) au soleil n’a pas duré extrêmement longtemps. Le retour par la grève nous a permis d’admirer d’énormes troncs d’arbre apportés là par la mer… Une brève visite du centre-ville et de sa superbe église fortifiée, avec Arlésiennes en costume et prêtre psalmodiant les noms de Marie-Jacobé et Marie-Salomé, deux des fameuses Saintes, a terminé cette piquante journée, et nous avons remercié notre guide pour son adaptabilité : il n'est pas donné à tout le monde d'organiser une randonnée le premier décembre. Nous l’avons toutefois imploré, pour sa prochaine rando, de prévoir quelques flacons de répulsif : les meilleurs sont la citronnelle et l'huile essentielle de géranium, je me pique de le savoir. T.R.
Hello nous étions 20 randonneurs à nous retrouver à l'entrée du parc départemental de Bessilles sous un ciel bien gris. Nous avons cheminé dans les forêts de pins, bien à l'abri du vent. Nous avons emprunté des sentiers ocres parsemés de bruyères en fleur, admiré un aven, le Trou du Renard, en faisant attention de ne pas glisser vu la profondeur. Après une pause repas, sans sieste vu la fraicheur ambiante, nous avons pris le chemin de retour, en longeant des vignes aux belles couleurs et en ayant admiré une superbe vue sur le Mont Saint Clair. Merci à Antonio pour cette randonnée sans une goutte de pluie et sans difficultés. Biz A+ en rando
C’est à côté du refuge SPA, proche du centre pénitentiaire de Villeneuve-lès-Maguelonne (après tout, c’est un autre refuge) que les vingt-trois participants se sont retrouvés, ce beau dimanche de novembre. D’emblée, trois vaillants randonneurs ont sorti leurs GPS (Groupement de Pécores Satisfaites ? Greluches des Petits Sentiers ? Non, Guidage Par Satellite) ce qui nous a valu quelques demi-tours, arrêts, hésitations, soupirs exaspérés… c’est beau le progrès. Le soleil, lui n’avait nul besoin de guidage pour nous montrer le chemin au milieu des salsepareilles, des euphorbes, des chênes kermès et des pins d’Alep. Le parcours, loin d’être débonnaire et enfantin, faisait se relayer larges coupe-feu, descentes savonnettes et grimpettes harassantes parmi quelques millions de cailloux. Des panoramas superbes sur la côte avec ses étangs et sur les lointains massifs montagneux de la Séranne et de L'Espinouse nous récompensaient de nos efforts. Les trois Guy de la journée : le crêpe-maker, le poumon-souffleur et le Michoko-râleur, nous faisaient heureusement profiter de leur bonne humeur contagieuse (je veux dire les deux premiers). Sur le chemin du retour, par un sentier reposant et un peu moins caillouteux, nous avons même croisé des bénévoles en gilet orange qui promenaient les toutous du refuge. Merci à Bernard et Eric qui ont réussi à nous promener loin de nos refuges, et sans gilet orange. T.R.