Bon, d’accord, ils sont plutôt sympathiques à Rando’s Midi, mais alors, pour la culture, c’est zéro pointé ! On leur propose une superbe randonnée dans la garrigue déjà parfumée des senteurs printanières, et au lieu de visiter de superbes capitelles, ces magnifiques cabanes de berger en pierre sèche construites en encorbellement et sans mortier aucun, ils préfèrent bavarder ou se raconter des blagues salaces sur l’étonnante capacité de Bernard à engloutir des sucettes Pierrot Gourmand ! (Sauf les Nîmois bien sûr, toujours d’une politesse exquise et d’une parfaite éducation). Malgré tout, trente-deux participantes et participants, voilà un joli chiffre pour un parcours tranquille sur les bords de la Bénovie, affluent du fleuve Vidourle. Hélas, la malheureuse rivière, victime du changement climatique, était complètement à sec, un vrai coup de trique ! Pour nous remettre de cette douloureuse surprise, heureusement, il y avait les capitelles intactes, les disputes entre les innombrables GPS incapables de se mettre d’accord, les râleries du trésorier/ roumégaïre en chef, et surtout les quatre-quarts pur beurre de Guy et Bruno ! Ces délicieuses pâtisseries ont été appréciées par toutes et tous car, malgré un raccourcissement-surprise de la rando (deux kilomètres tout de même), la chaleur précoce de ce février se prenant pour Avril a bien fatigué nos mollets. Reste à espérer que la semaine prochaine, la découverte d’Avignon permettra aux adhérents de renouer avec la culture, surtout en ces temps de grogne des agriculteurs… TR
À 500* : 20x2 pattes + 1x4 pattes = improbable équation de départ d'une balade qui rejoint le Chemin du Barbu, menant par un joli sous-bois à la Font du Coucou, d'où un raidillon conduit à la piste, bordée de capitelles carrées, jusqu'au sommet de La Liquière, dominant la sage plaine de la Vaunage : ce devait être le meilleur moment de la randonnée pour son panorama grandiose : à l'est, jusqu'au pâle Ventoux enrobé de brumes ; au sud, le liseré argenté de la mer, et au nord les Cévennes imposantes, d'où un vent plus frais pousse une débandade de nuages, mais hélas à la Tour de Guet, nous attend une escouade de 4x4 guerriers, crottés, pétaradants, puant l'essence !
Après le repas, un chemin boueux, bordé d'énigmatiques blocs de ciment grisâtre, déconcertants vestiges du futur, nous entraîne vers l'ouest où, au loin, le Pic Saint-Loup fait front à l'Hortus. Puis le chemin du retour, dans les vignes, bordé d'arbres en fleur.