Au début, je me suis dit « Une rando guidée par Eric et B4, trop facile ! Le dénivelé sera insignifiant et on sera de retour aux bagnoles à 14 heures maxi ! » Eh bè, que nenni… Je suis revenu sur les rotules, après avoir escaladé une pente raide (je me demande comment certains n’ont pas fait de malaise tellement ça grimpait), puis m’être usé les godasses sur 16 kilomètres ! Le pique-nique au sommet de la colline, à côté d’une imposante chapelle fort bien restaurée, fut convivial, entrecoupé de multiples « Bonjour ! » aux promeneurs attirés par la beauté du site : « Mais il n’y a que des hommes dans votre groupe, c’est rare ! » Le parcours traversait les vignobles de la Gravette, un terroir composé de petits cailloux favorables au développement des ceps de vigne. Les pinèdes ont succédé aux vignobles, les participants plaisantaient joyeusement, un ruisseau bien gonflé par les pluies récentes nous a accompagnés un bout de chemin, et légèrement fatigués, les promeneurs au souffle court ont remercié leurs guides dévoués avant d’aller s’écrouler sur le canapé de leur salon. Vous avez dit facile ? T.R.
Superbe randonnée dans le Larzac . Merci Antonio . Thierry
Très belle rando de Daniel et Pierre au val d' enfer . Les baux de Provence. Deux intruses sur la photo du groupe à droite . Ne cherchez pas elles ne sont pas de rando's midi . Philippe
Les Baux de Provence, c’est non seulement joli, c’est sélect : on n’y rencontre pas n’importe qui. La preuve, peu avant le lieu de rendez-vous, un rassemblement de Ferraris a dépassé nos bagnoles de pauvres dans un vrombissement infernal. Heureusement, du thé et du café avec un demi-morceau de brioche nous attendaient plus au calme. Un petit vent chaud et humide nous attendait lui aussi, mais il n’a pas duré et nous nous sommes rapidement retrouvés en ticheurte et le soleil a fini par s’imposer. Les treize ou quatorze participants (j’ai oublié de compter) ont profité de vues imprenables sur cette citadelle non moins imprenable, qu’ils ont contournée par de magnifiques chemins. Le passage à proximité d’un restaurant gastronomique a réveillé nos papilles, mais il a fallu attendre un promontoire caillouteux avec un paysage superbe pour nous restaurer. Les pinèdes ont succédé aux sommets pelés mais dévoilant de larges panoramas, et le meilleur était bien sûr pour l’arrivée : confiture de figues, d’abricots ou de coings avec votre crêpe ? Merci aux guides, qui sont repartis tranquillement dans leur modeste véhicule à l’origine d’une jolie pagaille sur un groupe de papotage bien connu : y peuvent pas rouler en Ferrari comme tout le monde ? T.R.
Un début de saison qui démarre en flèche, avec un superbe parcours au départ de Saint-Sauveur-Camprieu. Météo automnale ensoleillée idéale pour accompagner une marche jalonnée de surprises si intenses, qu'on les qualifie de "choc violent", à chaque étape. Un cocktail de couleurs, de contrastes et de paysages variés sublimes, allant des Cévennes jusqu'à la lisière des Pyrénées. Un grand merci à Antonio pour cette belle journée riche en émotions !