Depuis les Cathares, se réfugiant dans leur foi comme dans leurs citadelles vertigineuses, jusqu’au couturier Paco Rabanne, célébrant le pic de Bugarach comme refuge présumé de l’apocalypse au tournant du millénaire en passant par le trésor fantaisiste de l’abbé Saunière, l’Aude a toujours été une terre d’illuminés ou de doux dingues. Rando’s Midi n’a pas fait exception à la règle, ses gentils fadas et fadades se retrouvant dans un sympathique gîte audois pour ce week-end de randonnée pédestre. Au lendemain d’une soirée d’accueil aussi conviviale qu’arrosée, le premier parcours se déroula sans encombre sous la houlette d’Antonio, les premiers kilomètres étant toutefois troublés par la rencontre de rugbymen faisant leur jogging, obligeant les randonneurs à tourner régulièrement la tête. Le sentier alternait grimpettes de dingue et descentes de ouf au milieu des blés d’or et des fleurs des champs multicolores, et se termina par la visite du village médiéval de Fanjeaux, qui fut au début du XIIIe siècle un bastion de l’hérésie cathare en Languedoc. Pour se remettre de leur intense fatigue, les dix-neuf courageux et courageuses se retrouvèrent dans un restaurant chaurien où le cassoulet promettait de belles flatulences : c’est bien connu, dans l’Aude, ils aiment les vents… je veux dire la Tramontane et le vent d’Autan, bien entendu. Jean-Claude vous racontera la randonnée de dimanche, à l’issue de laquelle un pique-nique, à l’abri des averses, termina dans la joie cet agréable ouikainde. En rentrant, des trombes d’eau, sur l’autoroute, obligèrent les chauffeurs à réduire les gaz, vous n’en serez pas surpris. TR
Hello, 2 éme jour , nous étions 8 randonneurs à nous retrouver pour la deuxième randonnée du week end. Vu le temps incertain prévu en fin de matinée, nous avons decidé de prendre notre repas au gite, une fois la randonnée terminée.
Qu'importe, les cassoulets et les confits de canards de la veille, et le super petit déjeuner du gite nous ayant bien rassasiés, nous étions prêts à partir le sac léger. La randonnée fut moins longue et moins pentue que celle de la veille.
Magnifiques champs de blés blonds parsemés de coquelicots rouges sous un ciel bien noir. Magnifiques paysages ressemblant à la Toscane, avec chênes et cyprès, pins, prairies vertes parsemées d'orchidées mauves.
Ce fut une explosion de couleurs. Une fois la forêt traversée sur un sentier bien doux, nous sommes arrivés au mont Carriére sous la pluie, et dans la brume.
C'est là que nous attendait une quinzaine de pompiers en plein exercice. Une fois la randonnée terminée, nous sommes retournés au gite, et nous nous sommes remis à table tous ensemble, avec la fringale au ventre.
Super week end, à refaire sans hésitations ! Merci aux organisateurs, Cyril, Robin et Antonio.Biz à+ en rando ! JC
Waaaahhh mais que c’est beau le Caroux et l’Espinouse ! D’accord, c’est un peu loin de la ville-lumière sans laquelle rien n’existe (Montpellier), mais alors, c’est grandiose. Le parking à l’entrée du village de Douch débordait de randonneurs, presque que des vieux ! Je ne parle pas de nous, bien sûr. Une montée (« C’est la dernière, après c’est tout plat ! ») dans la floraison ensoleillée des genêts, un replat où chacun a slalomé entre les rochers de gneiss ; puis une grimpette (« C’est la dernière ! ») menant au sommet du Caroux à 1091 m d’altitude et dont le nom signifie « le pierreux » en occitan, enfin un pique-nique devant un paysage, de la montagne à la mer, à couper le souffle – mais pas l’appétit – quel bonheur ! Après une brève sieste, une petite montée (« C’est la dernière ! ») parmi les cèdres, les pins à crochets et les épicéas, et une descente progressive au cours de laquelle nous avons franchi plusieurs ruisseaux bondissants, qui ont failli mouiller nos godasses. Le plus délicieux, vous vous en doutez bien, attendait les dix-neuf participants autour d’une superbe table monolithique digne des chevaliers du roi Arthur : les crêpes et les confitures de Guy et Bruno, pour clore cette délicieuse journée. Décidément, Antonio, il a le don pour nous faire découvrir des randos merveilleuses… Encore une petite crêpe ? D’accord, mais c’est la dernière ! TR
Alors celle-là, j’ai bien cru qu’on n’allait jamais la faire ! Rendez-vous sur un parking payant mais presque tout le monde qui cherche (longtemps) une place gratuite aux alentours, la pluie qui se met à tomber, un couple nîmois bien connu pour son langage fleuri qui téléphone en précisant qu’il serait en retard car en train d’acheter des fraises… Et quand nous sommes enfin réunis, la pluie qui redouble de violence, nous obligeant à nous réfugier sous un abribus ! La totale ! Les organisateurs voulaient renoncer, mais ce sont les filles qui ont vaillamment décidé le groupe à partir malgré tout, la météo annonçant une embellie : bravo ! Et personne ne l’a regretté… En effet, le soleil s’est rapidement décidé à montrer le bout de son nez, à tel point que (après une grimpette caillouteuse…) le pique-nique face à un superbe paysage allant des hauts de Ganges aux sommets cévenols fut largement ensoleillé, les tubes de crème solaire quittant même le fond des sacs où ils s’étaient réfugiés. Lors de la descente, les rochers rendus glissants par l’averse avaient eu le temps de sécher, et personne ne s’est retrouvé les quatre fers en l’air. Le groupe des randonneurs ravis a terminé cette belle journée près du fleuve Hérault, autour d’un rafraîchissement bien mérité. Je terminerai par un nouvel appel à votre générosité : vous vous souvenez des deux guides qui, grâce à vos dons si nombreux, ont enfin pu acquérir une application de randonnée pédestre ? Eh bien, lorsque l’averse nous a surpris, ces pauvres hères n’avaient qu’un sac poubelle jaunâtre à se mettre sur le dos : j’avais peine à retenir mes larmes. Le trésorier attend d’ores et déjà vos dons, qui permettront, j’en suis certain, à ces adhérents de s’offrir une cape de pluie d’occasion, ainsi qu’un petit panier de fraises. Merci à tous. TR
Hello, nous étions 16 randonneurs à nous retrouver dans le petit hameau de Taillevent construit en bordure de l'Orb. Nous avons longé l'Orb, encore petit rivière à
cet endroit là, avant qu'elle ne devenienne le fleuve qui rejoindra la Méditerranée à Valras. Nous avons ensuite pris une piste forestiére pour atteindre le plateau, planté de beaux
sapins, dans un écrin de verdure sous un grand ciel bleu.
Nous avons atteint le hameau de Valayrac où nous avons mangé. Certains, attachés à leur confort, ont même trouvé une table et deux bancs en bois
abandonnés sur notre trajet.
Le nom du hameau viendrait d'un légionnaire romain, Valayrus qui se serait installé là, à la retraite, mais mes sources n'ont pas pu être verifiées.
L 'aprés midi, la piste forestière nous a permis de rejoindre la vallée tout en douceur.
De retour aux voitures, nous avons degusté des crêpes apportées par Guy et Bruno. Aprés avoir remercié Eric, nous nous sommes dit " A+ en rando ". JC