Plus de 50 personnes pour cette magnifique rando à Orgon vallée heureuse, organisée de main de maître par Michel Testud président des GRP et accueillant des randonneurs de rando'sprovence et de rando'smidi. Accueil dans un décor rocheux, puis marche tranquille dans un vallon boisé , nous sommes arrivés sur la plateau permettant des vues sur le mont Ventoux enneigé, le petit Lubéron, la vallée du Rhône. Après un picnic ensoleillé mais venteux, nous avons pu découvrir Notre Dame de Beauregard et ensuite le vieux village d'Orgon. Merci à tous et bien sûr à Michel pour ce bon moment convivial. B4
Hello, nous étions 37 pour la première randonnée de l’année au départ de Loupian. Après être sortis du village, nous avons pu voir le lac de Cambéllies niché au fond d’une ancienne carrière. Nous avons cheminé dans la garrigue en direction de Poussan, puis nous avons changé de direction pour aller manger en haut de la colline avec vue sur l’étang de Thau et Balaruc. Nous avons repris notre chemin dans la garrigue dans les bois de pins en direction de Bouzigues. Là, nous avons eu une superbe vue sur Séte et les parcs ostréicoles, et Agde dans le lointain. Une petite route nous a reconduit à notre point de départ. Merci aux organisateurs, Cyril et JC (on n’est jamais mieux servi que par soi-même) et aux nombreux participants. Biz, A+ en randonnée. Merci à B4 et Gilles pour les photos .
Superbe balade le long des dunes de la plage de Piémanson, au cœur du Parc naturel régional de Camargue. Vues sur Port Saint Louis, Fos sur Mer, l’embouchure du Rhône, les salines de Salin de Giraud, Mais également sur les étangs, les marais, les lagunes du domaine de la Palissade (zone naturelle protégé) où niche un grand nombre d'espèces d' oiseaux : cygnes, flamants roses, hérons, aigrettes,…
En supplément des cavaliers au galop sur la plage .
Merci à Bernard B.
Ben dis donc, ce matin-là, ça pinçait rudement ! Quatre degrés sous zéro sur le lieu de rendez-vous, avouez que ce n’est pas si fréquent. Voilà qui n’a pas empêché 27 randonneurs et randonneuses, un joli petit toutou blanc et une hyène de s’élancer bravement sous la férule d’Antonio, les bonnets soigneusement vrillés sur la tête et leurs pas crissant sur les feuilles recouvertes de givre.
Après quelques kilomètres d’un très joli sentier, ce n’est pas de froid mais de surprise que nous fûmes saisis : au milieu de la garrigue réputée sèche comme un coup de trique, une surprenante rivière, le Lamalou (rien à voir avec la station thermale…) offrait ses eaux pures et limpides avec un débit stupéfiant : nous les avons suivies avec joie. Même si le niveau de l’onde nous a empêchés d’aller découvrir sa source, certains et certaines ont eu le plaisir d’encourager avec force applaudissements de jeunes plongeurs très peu frileux qui, je vous l’assure, se sont jetés presque nus dans la généreuse rivière alors que, sur ses bords, des flaques n’avaient pas dégelé depuis le matin.
Décidément, Antonio a vraiment le talent de dénicher des parcours superbes, avec en prime de belles surprises. Bonnet bas euhhhh… chapeau bas, mesdames et messieurs.
Thierry R.
Sept d’un coup ! Dans le conte allemand Le vaillant petit tailleur, le héros de l’histoire gagne la réputation de pouvoir vaincre sept géants d’un seul coup. Nous, à Rando’s Midi, nous avons réussi à faire participer sept filles d’un seul coup à une balade, sept au milieu de dix-neuf mâles dans la force de l’âge ! On aurait pu craindre quelques grivoiseries de la part de ces représentants du sexe viril, mais ceux-ci se sont comportés comme des gentlemen et tout s’est déroulé à merveille, dans un superbe parcours au milieu de la garrigue nord-montpelliéraine. Les passages en sous-bois parmi les cornouillers, les lauriers nobles et les arbousiers, ainsi que les vues sur le Pic Saint Loup et la montagne d’Hortus (et sur une énorme ligne à haute tension) ont ravi tout un chacun. Le point d’orgue, à l’issue d’un pique-nique sous le soleil d’automne, ce fut bien sûr la distribution de crêpes (trois parfums disponibles !!!) de Guy, cuisinier infatigable et debout dès l’aube pour régaler nos estomacs : je soupçonne quelques Gardois d’avoir fait la queue plus d’une fois pour en profiter, mais je hais la délation et ne nommerai personne, vous connaissez mon incorruptibilité.
Une mention spéciale pour notre guide, attentif, scrupuleux, prudent, infatigable, multipliant les pauses pipi pour les prostates en déliquescence, et ayant réussi à attirer de joyeux participants depuis la lointaine Salon-de-Provence. Je dis bien haut à ce guide-là : Éric, des randos comme celle-là, on en veut encore au moins sept fois sept ! Thierry R.
Nous n'avons été que 8 à trouver le parking secret de l'Arboretum de Camplong, pour nous engager sur un "chemin montant, caillouteux, malaisé" sous la voûte d'une haute futaie où le soleil maladif projetait une pauvre lueur. Heureusement, un peu plus loin, l'immense châtaigneraie qui baignait dans une lumière dorée avait jeté ses feuilles sèches pour amortir nos pas, et ses bogues éclatées pour nourrir randonneurs et sangliers, que convoitaient (les seconds essentiellement !) les chasseurs endimanchés.
Nous étions 7 lève-tôt ce dimanche à Thoiras, dans la fraîcheur matinale, pour nous élancer sous le soleil, par des petits sentiers cévenols, bien raides parfois, qui nous ont conduits jusqu'à la grotte mystique de Pagès ("creusée par le Créateur"!!!) qui servit à la prière et à la guerre (des Camisards) avant d'offrir ses beautés aux randonneurs, qui finalement la dédaignèrent pour un Oppidum plus antique, au bord d'une falaise impressionnante, spécialement aménagée pour notre pique-nique convivial, et qui offrait une vue grandiose jusqu'à la Barre des Cévennes et Saint-Jean du Gard. Nous sommes repartis à travers la forêt enchantée et labyrinthique de cet austère oppidum, et la petite troupe unie et sympathique a courageusement frayé son chemin jusqu'au Roc de la Chapelle. Le chemin du retour nous a permis d'admirer un four à chaux exceptionnellement bien conservé, et de nous recueillir devant le trou de rocher où "Abraham Mazel, âgé de 24 ans, fut touché par la mystérieuse épidémie prophétique". Plus prosaïque, la petite gare du train à vapeur des Cévennes servit pour une halte photos, avant d'attaquer la dernière montée, le long de la Salindrenque, au son des clarines, par un petit chemin empierré et traître qui fit chuter un vaillant randonneur. Heureusement, le personnel de secours, nombreux, qualifié et bien équipé, se porta immédiatement à son secours, et nous sommes finalement arrivés sains et saufs, après toutes ces émotions, au très beau et très ancien Temple de Thoiras, qui marqua la fin de notre périple.