Le dernier parcours de la saison, ce fut the last but not the least ! (Euhhh le dernier dans la liste, mais pas dans la qualité).
Alors que les citadins étouffaient, un parcours ombragé et plutôt aisé - en dépit de deux grimpettes- attendait les cinq courageux partis tambour battant du col de la Serreyrède (1300 m). La forêt de hêtres offrait sa fraîcheur, quelques ruisseaux maigroulets en cette année de sécheresse réussissaient à couler encore, les insectes se sont révélés peu agressifs, et le pique-nique fut un enchantement face au panorama immense, hélas un peu caché par la brume de chaleur… Le retour se fit par la draille (un sentier moutonnier jadis prospère), parmi les digitales de pourpre à long calice et les pins d’altitude aux troncs noueux. Juste avant l’arrivée, nous eûmes la surprise de rencontrer le « gardien de la forêt », une oeuvre-sculpture constituée de branchages, créée dans le cadre d’une exposition de land-art. Hub & J-C sont même rentrés à temps pour aller voter ! Réussite donc sur tous les plans, ce que l’on souhaite aux randonnées de la prochaine saison : bon été à tous !
Nous étions cinq personnes courageuses par un temps radieux et même chaud. Donc on passe aux choses sérieuses avec cette fameuse arête. Eh bien, comme toutes les arêtes, elle n'est effectivement pas commode à avaler. Il ne faut s'y engager qu'en bonne forme physique, bien chaussés, et avec une certaine habitude de la progression en itinéraire de montagne. Le dénivelé est important dès le début, le terrain de la montée un peu technique par endroits, mais jamais dangereux. Les cairns permettent de ne jamais perdre la trace (j'en ai arrangé certains) qui par contre peut disparaître par endroits dans l'herbe très drue de ce début de saison, mais rien de méchant. Les vues procurées, les genêts en fleurs et parfumés, magnifient la sensation d'espace et le côté sauvage de l'arête. Pour ce qui concerne le reste de l'itinéraire, la descente par hêtraies et ruisseaux jusqu'aux deux hameaux de Caissainols est magnifique en cette fin de printemps (eau rafraîchissante dans les ruisseaux et vert tendre du feuillage, chaos de rochers moussus), et le "portail" une belle curiosité naturelle, dans un très beau site de lande couverte de genêts. Bon, ceci n'enlève que peu à cet itinéraire magnifique et sauvage, recommandable à tous points de vue, Merci aux courageuses et courageux de venir à cette randonnée je vous félicite de votre participation car il manque beaucoup de volonté dans le sein de l' association et bientôt randos midi va devenir randos loisir . Antonio
Nous sommes partis à 4 mousquetaires : Athos - Aramis - Portos et d'Artagnan
Le matin a été ensoleillé mais avec un vent ce qui nous a permis de faire la montée - de superbes vues
sur le cirque de Navacelles - à midi : repas autour d'un "dolmen" - et après un bon café au site du cirque de Navacelles
départ pour découvrir la belle forêt de Blandas - retour sous un soleil de plomb par la très belle sente de Navacelles
avec des points de vue formidables tout le long
Il ne fallait pas chercher l'extraordinaire dans cette rando, mais la quiétude et l'harmonie. Sept courageux(5) ses(2) explorateurs-trices sur ces sentiers d'ombres et de lumière. Nous traversames des hameaux figés dans les siècles, admirames un four à chau insolite et fimes une halte rafraichissante en bordure de la dourbie. Et, surtout, la végétation, les fleurs et la sympathie des participants-tes. Pas de pluie, température 27à28°. Eric
Si des participants ont des photos qu'ils n'hésitent pas à m'envoyer les photos. Olivier