Si vous croyez qu’il est plus facile de préparer une promenade culturelle qu’un parcours de fada dans les Cévennes avec un dénivelé de ouf, eh bien vous vous trompez ! Notre guide conférencier a passé des heures à arpenter les rues de la cité vauclusienne et à lire des bouquins spécialisés pour nous offrir un moment aussi convivial que culturel : bravo ! Bon, d’accord, son ouvrage de référence avait un petit côté démodé et datait du siècle dernier (comme tous les participants) mais a permis à chacun des trente-cinq membres présents de passer une excellente journée en parcourant, après la si belle place du Palais des Papes, des rues et ruelles au nom chantant : rue du Vieux-Sextier, rue Bonneterie, rue des Fourbisseurs (Artisan qui fourbit et qui monte les sabres et les épées), rue de la Banasterie où on devait fabriquer des banastes en osier, rue des Teinturiers (où régnait sûrement une odeur pestilentielle) avec son petit canal et ses roues à aubes, rue Carretterie où nous nous sommes restaurés face aux remparts du XIVe siècle… Chaque église (et croyez-moi, y en avait un paquetas) faisait l’objet d’un charmant commentaire de notre infatigable Michel, que chacun a remercié avec chaleur. Tout de même, ça nous a fait bizarre de parcourir la cité papale le jour même de la disparition d’un souverain pontife : pour obtenir un effet similaire, on veut bien parcourir la cité de Trump et Poutine. T.R.
Les gourdes sont de retour ! Ne faites pas de mauvais esprit, il ne s’agit pas des adhérents de retour après une longue absence (nous avons été ravis de les revoir) mais des vraies gourdes, bien remplies d’eau pure et désaltérante. Il est vrai que ce début avril avait des airs de fin mai, tant la chaleur nous a surpris. Mais Bernard a su trouver (à moins que ce ne soit le hasard…) des portions de sentier ombragées, et Guy, notre crépier préféré, a ajouté à ses talents de cuisinier et de botaniste celui de sourcier, puisqu’il a trouvé peu avant la fin du parcours une fontaine potable et fraîche à souhait. Après la montée régulière de la matinée, une escalade parmi les roches calcaires, une descente délicate et des sentiers caillouteux bordés d’asphodèles en début de floraison, c’était inespéré ! Ce ne sont pas les ramasseurs de thym et de sarriette qui me contrediront. Merci à Guy pour la fontaine et ses succulentes crêpes qui nous attendaient au retour, à Bernard pour la découverte de ce sentier et celle de l’ermitage de Bois Monier croisé en chemin, et à tous les vingt-et-un joyeux participants. Cette randonnée pleine de soleil et d’amitié est dédiée à notre ami François, qui nous a quittés cette semaine. T.R.
Si la date officielle de l’équinoxe de printemps est le 20 mars, les vingt-sept participants de la randonnée guidée par Olivier ont bénéficié d’une longueur d’avance. Un soleil radieux, les enfants d’Éole absents (traduisez : pas de vent ou presque) et surtout un dénivelé plus que raisonnable, voilà de quoi ravir tout un chacun après un certain âge, et ce fut bel et bien le cas. D’abord la traversée d’un causse, parmi les buis retrouvant peu à peu leurs feuilles après les attaques de la pyrale, puis le spectacle saisissant des gorges de la Vis, rivière paisible mais qui a entaillé au fil des millénaires le calcaire dur des hauts plateaux : quel programme ! Le nique-nique fut des plus joyeux, et seuls des passages en forme de tourniquets, pour éviter les barbelés destinés aux troupeaux d’ovins, ont – un tout petit peu – ralenti notre marche. Mention spéciale à la seule représentante féminine, qui a su, en dépit de sa taille modeste, en imposer à tous ces mâles pleins de testostérone ! J’avoue une légère déception, puisque le président ne s’est pas vautré dans la boue du chemin comme je l’aurais espéré, mais il m’a assuré qu’il ferait de son mieux la prochaine fois. Nous avons tous remercié Olivier, qui est gentiment mais fermement prié de renouveler le plus souvent possible des parcours aussi superbes et ensoleillés. TR
Un grand merci aux 7 courageux et en particulier à Pierre et Lionel qui sont venus randonner avec nous. Pas une goutte de pluie, pour la découverte du pont des cammaous ( époque romaine) , d'un refuge pour les oiseaux avant le pique nique devant la chapelle d'Aleyrac et le Pic Saint Loup . Le retour au travers de la forêt de chênes verts et des vignes sous le soleil..
B4
Hello, nous étions 35 randonneurs à nous retrouver à Laverune. La randonnée a commencé tranquillement. Nous avons emprunté des petites routes bordées de prairies qui nous ont amené aux portes de Saint Jean de Vedas, où nous avons aperçu pour la première fois la Mosson et ses flots tumultueux. Nous avons franchi la route nationale en passant sous un pont, et nous nous sommes vite retrouvés en garrigue, où nous avons cheminé jusqu'à ce que l'on retrouve la rivière que nous avons longé. Prairies en terrasses, falaises bordant la rivière, c'est là que nous avons mangé au soleil. Une fois repartis, nous sommes passées devant le moulin du Trou avec son barrage et devant un site d'escalade où des personnes grimpaient le long des falaises. Nous avons aperçu un troupeau de vaches. C'est à ce moment-là que la randonnée a basculé en véritable Aventure. Le sentier nous a mené à un passage dans la roche où un main courante en corde nous a permis d'escalader les quelques mètres nous séparant du haut de la falaise. Le bras d Antonio doit s'en souvenir: l'organisateur, n'hésitant pas à payer de sa personne, a aidé tous les randonneurs à franchir le passage délicat. L'Aventure n'était pas terminée ! Juste avant l'arrivée, nous avons débouché dans un grand marécage où seuls les crocodiles étaient absents. Pas d'affolement, Antonio a trouvé un passage à peu prés sec pour nous sortir de là. Nous avons pu ainsi rejoindre le point de départ pour visiter le parc du château et ses grands bassins, avant de déguster les bonnes crêpes de Guy pour nous remettre de nos émotions. Merci Guy et merci Antonio pour cette grande aventure ! Biz A+ en rando JC.
Hello, nous étions 23 randonneurs à nous retrouver dans le petit village de Guzargues. Aprés avoir traversé le village et longé des vignes bien trempées, parcouru un bois de pins, nous avons du faire un petit détour sur une route pour traverser la Cadoule, petit ruisseau qui était devenu plus tumultueux suite aux grosses pluies de la veille. Nous avons pris un petit sentier dans la garrigue, qui nous a permis de rejoindre un chemin de crête, avec d'un côté le Pic Saint loup, l'Hortus, la Serrane et le Mont-Lozére, tous les deux bien enneigés, et de l'autre côté la mer. Superbe panorama au sommet du Mont Devès que nous avons pu admirer à partir d'une table orientation. C'est là que nous avons mangé, au soleil, serrés les uns comme les autres. Le chemin de retour s'est fait tout en douceur, dans la garrigue aux délicates senteurs, apercevant quelques mas de pierres bien cachés et la source de la Cadoule. Merci à Anne et Joëlle pour cette belle randonnée. Biz A+ en rando JC.